Tu nés en fin d'année, le 18 décembre à Busan. Ta mère est Coréenne, ton père japonais. Tu as un grand-frère âgé de deux ans de plus. Lui ressemble à ton père, toi à ta mère. Tes parents décident de te nommer Hyo Su, petit enfant chétif, destiné à ne jamais être aimé. Tes parents fortunés, ils n'ont guère le temps de s'occuper de toi, ils préfèrent chouchouter l'aîné, lui destinait à hérité de tout l'héritage familiaux. Tu n'es qu'un passe-temps élevé par la bonne.
Tu grandis sans affection, loin de tes parents, à regarder ton frère avoir la belle vie, alors que toi tu as beau avoir une grande chambre et de grandes études, tu as beau être élevé en t'inculquant les règles des riches, dos droit, tête haute, politesse exagéré, tu n'es pas le plus heureux des gamins. Tu ne veux pas de tout ce superficiel, tu veux seulement l'attention des parents. Tu as beau avoir le meilleur bulletin, être le plus obéissant, le plus carré, tu n'y arrives pas, ils ne te remarquent pas. Tu n'es qu'un garçon invisible et chaque soir tu pleures dans ton lit, car tu mènes une vie solitaire que tu ne veux pas, même à l'école tu vis dans l'ombre de ton frère… tu n'as pas d'amis.
Alors, à tes neuf ans, tu craques et tu te bats avec ton frère, toi pourtant si sage. Mais cela a aux moins attiré l'attention de tes ascendants, pas vraiment comme tu le voulais. Tu te fais réprimander et bien vite ils t'envoient chez ta tante, au pays du fromage. Tu t'installes dans la banlieue de Lyon dans une maison tout aussi luxueuse que celle de tes parents. Mais ta tante se fait présente… seulement elle n'est pas là pour te donner l'amour qu'il te manque, mais pour te donner une éducation quasi militaire. Au fond de toi tu soupires et tu endures, tu voudrais que tout cela s'arrête, mais elle ne te lâche pas d'une semelle.
Plusieurs années passent où plusieurs mésaventures t'arrivent plusieurs secrets se tassent et te forge ta personnalité. Tu obtiens la double nationalité franco-coréenne. Et tu n'as plus de nouvelles de tes parents. Tu deviens un garçon froid et sans expressions, ton visage toujours neutre, comme figé dans la glace, on dit de toi que tu n'es plus capable d'exprimer un quelconque sentiment sur ton visage. Ta voix est monocorde et tu restes toujours autant solitaire. Mais ils ne te voient pas le soir, plongé dans le noir, pleurer parce que tu es seul, trop seul et ça te bouffe de l'intérieur.
À dix-sept ans, tu apprends par ta tante que tu es le fils d'une ligné de sorcier, qui n'assume pas vraiment leur côté magique. Si tu étais resté avec tes ascendants tu n'aurais sans doute jamais su que tu étais sorcier. Mais ta tante, sorcière à plein temps quand elle n'était pas en train de te fliquer était bien décidé de faire de toi un grand sorcier de la ligné des Ahn. Part de là tes premiers apprentissage, sans vraiment de conviction, dans le monde de la magie. Heureusement que tu es un garçon extrêmement curieux, sinon tu lui aurais dit baliverne à cette vieille chouette. Mais tu n'es pas vraiment doué, tu ne progresses pas aussi vite qu'elle ne l'espère.
Un soir de tes dix-huit ans, tu te disputes avec elle, pour toi au fond c'est comique de la voir gesticuler en s'égosillant, alors que toi tu restes les mains dans les poches à l'observer la voix toujours égale, comme si vous étiez en train de prendre le thé. Mais au fond elle t'énerve, te pousse à bout, tu ne l'aimes pas, tu l'as jamais aimé et tu l'aimeras jamais. Ce soir-là, tu sors en claquant la porte et tu disparais dans les rues de la ville, pour échapper à cette vieille harpie qui t'horripile. Tu n'aurais décidément pas dû. La nuit rôde des êtres dont tu n'es pas habitué à côtoyer. Tu fais trop confiance aux gens à cette époque, le garçon qui t'aborde, même si c'est louche puisqu'on a tendance à te fuir, tu ne l'envoies pas bouler, tu l'écoutes malgré son sourire mesquin. Malgré son teint maladif et ses dents reluisante, reflétant le clair de lune. Tu le regards de ton air détaché et tu ne comprends pas directement ce qu'il se passe lorsque tu te retrouves plaqué au mur froid d'une ruelle trop éloignée des endroits de passage. Tu n'as pas le temps de lui demander ce qu'il fait, que tu sens une douleur dans ton cou.
Tu te réveilles quelques heures plus tard, il fait toujours nuit, mais tu es seul, le garçon a disparu. Tu frottes ton cou et te relève. Tu te sens bizarre… différent… les bruits autour de toi t'agressent… pas qu'ils soient plus fort, mais tu en distingues plus, c'est plus net et tu entends dans un périmètre plus larges… tu cours pour sortir de cette ruelle et ta vitesse te surprend. Tu ne comprends pas ce qu'il se passe, mais tu te dis que le garçon a dû te droguer… alors dans la hâte tu rejoins le bercail et tu te précipites dans ton lit espèrent que la nuit réglera tout. Mais tu as tort, le lendemain tu as encore tous ces bruits que tu ne devrais pas entendre, tu as toujours l'impression de te déplacer anormalement vite. Au déjeuner, ton chocolat chaud te donne la nausée, mais tu ferais bien le sang de ta vieille tente qui a une odeur assez acidulé. C'est là que tu réalises. Tu as été mordu par un vampire. Tu es donc un de ces suceurs de sang.
Tu mets plusieurs mois à t'adapter à tes nouvelles aptitudes, à ton nouveau corps, à tes nouvelles contraintes. Mais tu y arrives assez vite, mais tu ne te sens pas à ta place chez ta tante. Elle te parle donc de cette école de sorcier qui avait ré-ouvert, Poudlard. Tu n'es pas tout de suite convaincu, mais bien vite tu te laisses séduire par cette idée, alors tu envoies ta candidature. Tu reçois une réponse positive rapidement. Tu vas donc intégrer l'université dans les serpentard, tu es un peu stressé, mais tu relativises, tu sais totalement te débrouiller tout seul, tu l'as fait toutes ta vie.
∆ Ma baguette :
Votre baguette magique est en bois de
frêne
. Elle mesure
25
centimètres, et contient
épine de monstre du fleuve blanc
.
∆ Quel animal de compagnie avez-vous choisi ? :
Un chat, Smooki.
∆ Quel métier souhaitez-vous exercer plus tard ? :
aucune idée.