Save me

j'étais assis sur mon lit, dans un coin loin de la lumière du jour qui filtrait par la grande fenêtre de ma chambre. Les rayons s'immisçant dans la pièce peut paraître insignifiant pour un être normalement constitué et ne ferais même pas attention à cela en passant devant l'ouverture béante vers l'extérieur. Mais pour moi c'est un calvaire, je dois l'éviter toute la journée au risque de brûlait du bois dans un feu de forêt. Je suis un vampire et d'ordinaire je devrais dormir dans un coin sombre la journée, mais j'ai des cours de magie à suivre, je dois donc mis rendre chaque jour en évitant les ouvertures vers l'extérieur. Alors, dans mon lit j'attends que la nuit tombe. Et elle se fait attendre, le soleil n'a pas l'air de vouloir se coucher et de laisser la place au millier d'étoiles. Alors, pour m'occuper dans un premier temps je révise mes cours, il faut dire que je suis doué en presque rien, ce  n'est vraiment pas ma veine. Et on dit qu'être vampire est un don, je ne vois vraiment pas en quoi, ça ne m'aide en rien. Je soupire et lis mes notes farfouilleuses. Pourquoi c n'est pas plus facile les cours d'abord ? Vraiment tout pour embêter les élèves… enfin moi en tout cas. Même quand cette vielle tante ingrate essayait de m'inculquait la magie je ne progressais pas vraiment au rythme qu'elle aurait souhaité.  

Après quelques minutes perdu dans mes cahiers, en levant la tête je remarque que la nuit est enfin là et que je peux passer devant cette foutue fenêtre sans risquer ma vie. Je me lève m'étire et prend ma veste. Je l'enfile et sort de la chambre d'un pas discret. Je longe les couloirs, essayant de ne pas croiser un autre serpentard, je n'ai pas la tête à vouloir parler a quelqu'un ce soir, enfin ce n'est pas comme si quelqu'un voulait rester avec moi. Mais au moins personne ne pourra dire que je suis sorti de ma chambre si tard. Je finie enfin à l'extérieur, l'air est frais, c'est agréable. Je file vite loin de la porte, espèrent ne pas être vu. Je décide d'aller près du lac. J'aime bien ce lieu, il est reposant, calme et puis j'aime le bruit de l'eau qui remue au grès du vent et de la vie aquatique.

J'arrive à destination quelques minutes plus tard, après une petite course contre un adversaire imaginaire, peut être pour vite ne plus être vu, tout le monde est alors mon adversaire. Mais arriver au lieu que je voulais je le laisse tomber sur la berge enlevant mes chaussures je laisse mes pieds se baigner dans l'eau fraîche du lac. Je m'allonge sur la terre ferme et regarde le ciel illuminer par les étoiles et le quart de lune. J'aime bien le ciel c'est beau, c'est immense c'est mystérieux. 

Pas assez mystérieux pour me laisser l'esprit vagabonder sur l'univers pendant bien longtemps et mes tracas quotidiens reviennent me hanter… et je repense à cette vie qui n'est qu'un échec monumental, une mascarade sans fin. Et comme toujours ça me retourne l'estomac et j'ai envie de pleurer. J'ai beau essayer de me retenir, comme chaque soir je pleure quand même. Heureusement qu'à cette heure-ci il n'y a personne dehors, près du lac, à part moi. Moi le raté, le solitaire. Parce qu'on dirait que sur mon front est inscrit ''détester moi.'' et ça m'énerve parce que je suis seul.. à cause de cette famille ingrate. Pourquoi ont-il fait un deuxième enfant s'il n'aime que le premier ? Je ne demandais vraiment rien à part un peu d'attention. Devant moi le ciel se floute à travers de ces larme qui ne cesse de couler encore et encore. 

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Save me

Vraiment en venant au lac, le couvre-feu passé, je pensais vraiment être seul. Alors, allongé les pieds dans l'eau, vêtu d'un simple pyjama et d'une veste me laissant à la merci du vent frais de la nuit je me suis laissé aller à déverser le flot habituel de larme. Je n'avais même pas pris le temps d'être discret en arrivant vers le lac, j'avais couru comme si ma vie en dépendait, enfin un peu quand même, je pouvais avoir des ennuis si on me voit à l'extérieur après le couvre-feu. Je n'avais même pas regardé s'il avait quelqu'un, vu que dans la logique personne ne devrait être là. Je me laissais aller sans retenu. Et je pensais à se maudit jour où je mettais disputé avec mon connard de frère et ce jour on m'avait remarqué. Oui oui Hyo Su est là il existe et il ne pense pas être le fils de la bonne, mais bien votre putain de fils cadet. C'est ce que j'avais envie de leur dire. Parce que malgré que j'avais un meilleur bulletin meilleur que ce feignant de frère, j'étais plus aimable, plus calme, plus sage. Mais rien y fait ils ne juraient que par le crétin d'aîné de la famille, juste parce que c'est lu qui héritera de l'entreprise familiale, qui prendra tout le fric. Il aura un mariage arrangé avec une riche héritière, bon ça je suis content d'y échapper, mais ce n'est rien devant tout le reste. A chaque fois que je voulais me faire un ami, il était toujours là pour me le voler et faire un sorte qu'on me déteste. Et même si c'était il y a dix ans, ça me fait toujours chialer comme un gamin, parce que la plaie n'a jamais été refermé. Elle n'a pas eu l'occasion de cicatriser. Parce que même loin de lui, on continuait à me fuir, à me détester. Est-ce que c'était moi le problème ? Je ne sais pas… en tout cas j'ai fini par vraiment être détestable… et ça me fait pleurer aussi. Au moins, ils ont une raison valable de me détester. J'ai mal d'être seul… quand je voudrais parler a quelqu'un… je réfléchis et au final il n'y a personne. J'ai plus qu'à discuter avec moi-même.

Moi vampire, être infâme condamné à ne se nourrir que de sang, à fuir la lumière, à fuir l'ail et l'eau bénite. À fuir les pieux en bois. Pour vivre il faut que je sois constamment sur mes gardes et ses fatiguant. En faites, je me demande pourquoi je ne me laisse pas flambé au soleil ça serait plus simple. Et je manquerais à personne au fond, puisque je suis seul…

Je suis tellement perdu dans mes souvenirs que je ne te vois pas arriver, je t'entends pas malgré mon ouï plus développé que la moyenne. Je te remarque que quand ta main entre en contact avec mon épaule, ça me fait sursauter, j'essuie vite mes yeux et regarde qui est à côté de moi. Alex… mon coloc de chambre et plus que ça, celui que je considère comme mon frère… que faisait-il ici ? Pourquoi est-il ici ? Je comprends bien vite qu'il m'a vu chialer comme un bébé et qu'il serait vain d'affirmer le contraire… je renifle et me redresse. Je ne réponds pas directement à Alex, un peu confus et gêné qu'il m'ait vu ainsi. Je le regarde et après quelques minutes je vais me mettre dans ses bras, sans vraiment lui demander son avis. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'agir ainsi, mais j'ai envie d'un eu de chaleur humaine. Alors, je m'accroche à son cou et enfuis ma tête dans son cou.

« - Non… Pas vraiment… sa date pas d'aujourd'hui... »

je ne peux retenir un nouvel assaut de sanglot, j'étais quand même un peu honteux de déverser se liquide salé au creux de son cou…

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Save me

J'aurais voulu que tu ne vois rien de ça, que mes pleures restent secret, que personne n'ait à me voir craquer. Que je garde mon image de garçon froid qui se fou de tout. D'habitude rien ne se voit sur mon visage de marbre, aucune émotion. Même la surprise ne se voit pas, ni la joie et encore moins le chagrin. Mais, malheureusement, je ne reste pas fort bien longtemps et je lâche tout. Comme un barrage qui s'effondre et qui revient quelques heures plus tard avant qu'un nouveau jour arrive. Mais aujourd'hui j'ai été stupide et je n'ai pas fait attention. Je voulais rapidement trouver un coin tranquille loin des autres où face au ciel je me retrouve face à ma vie. Un constat amer. Et c'est toujours le même depuis dix-neuf ans. Seulement les années changent, défilent, seulement moi qui ai grandi, qui mûrit et qui meurt sans vraiment être mort. Juste des visages qui changent au grès du temps, juste des paysage qui change au grès des saisons. Mais dans le fond c'est toujours la même chose malgré toutes ces années ajoutées au compteur. Ma vie est vide de sens. Je n'ai aucune accroche. Si toi, seulement toi… mais je n'ai tellement pas l'habitude que je ne sais pas ce qu'il faut faire, si au fond l'année prochaine tu ne m'auras pas laissé tomber, je ne sais pas si je suis aussi détestable avec toi qu'avec les autres.

Il a fallu que tu me vois dans cet état, moi et mes faiblesses. Moi qui pleure comme un bébé à dix-neuf ans… moi qui ne sais pas arrêter mes sanglots une fois que le barrage a cédé. Et même en essuyant tant bien que mal mes yeux rougi par les larmes, je sais que c'est trop tard. Tu as vu, tu sais et je ne peux pas dire le contraire, je ne peux pas échapper à cette discussion, je ne peux pas faire comme si de rien était. Et même si je te dis que tout ça ne date pas d'aujourd'hui, je sais que tu dois te poser des questions et je sais quand prononçant ces mots je remue le couteau dans la plaie. Je suis un idiot. Et je me jette dans tes bras, à la recherche de réconfort, d'un peu de ce que je n'ai jamais eu. Un peu d'affection dans mon monde de solitude. Et il ne faut pas longtemps pour que je finisse en larme dans ton cou… minable. Minable. Je suis minable.

« - Je… ne t'embêtes pas avec ça... »

tu vas surtout me trouver ridicule de chialer pour ça… tellement de gens on eut des histoires bien plus triste… mais moi ça me fait mal de savoir que je suis seul… mais es-tu vraiment quelqu'un qui peut comprendre ça ? Je ne sais pas… j'ai surtout peur que tu te moques de moi… au fond ton regard est vraiment important pour moi, parce que tu es le seul qui ne fuit pas, qui ne me déteste pas… suis-je prêts à supporter que tu me tournes le dos alors que je tiens à toi, même si je te le dis pas ? Ça serait sûrement plus douloureux que de voir des inconnus me détester sans raison. 
 

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Save me

Enfuis dans tes bras, toi, mon frère, je me laisse à sangloter comme tu m'autorises à le faire… même si je sais que même sans ton encouragement je n'aurais pu, bien longtemps, contenir le flot de liquide salé qui ne demandait qu'à être déversé. M'accrochant comme une âme désespéré à ton petit corps frêle et chaud, comme si tu étais ma boué de sauvetage à travers la tempête de mes émotions trop longtemps tue. Comme un appel silencieux sans vraiment m'en rendre compte. Tout ce que je sais, c'est que la corde à cassée pour mieux se fortifier le lendemain, pour retrouve ma belle façade de marbre qui ne laisse passer aucune émotions, comme retenu par un filtre aux mailles trop fine pour y laisser passer quelque chose. Ces mailles qui faiblissent au soir, qui s'écarte et laisse tout passer. Et dieu seul sait où s'arrête le puit de chagrin qu'est mon âme. Je sens ta mains dans ton dos, tantôt tapotant, tantôt caressant. Elle se veut sûrement rassurantes, mais ça n'estompe pas les larmes. Ce que j'arrive à taire devant les autres, je suis incapable de le contrôler le soir une fois lâché, jusqu'à que je m'endorme, habituellement dans mon sous ma grosse couverture pokemon.

« - C'est pas que je ne veux pas t'en parler... » 

Je renifle en me calmant un peu pour stopper les hoquets de mes sanglots. Je ne sais pas comment t'expliquer, te faire comprendre toute la solitude que j'ai ressenti toute ma vie. Je ne peux évidemment pas te dire que maintenant je suis condamné à la ressentir pour l'éternité. Car mon côté vampirique te ferai sûrement fuir pour de bon, puisque tu pourrais penser que tu es une proie pour moi, même si ça ne me viendrait même pas à l'idée. Je préfère me nourrir de sang animal que de me servir sur des êtres humains. Je prend une inspiration et te serre plus fort.

« - C'est juste en rapport avec mon passé. »

j'essuie mes yeux d'un revers de manche et laisse passer quelques minutes pour ne pas repartir en larmes aussi vite que tout à l'heure. J'essaie de trouver comment commencer pour t'expliquer tout ça, tout en restant calme.

« - On va dire que j'ai… était seul toute ma vie... »

Je me mord la lèvre et te serre plus fort. Comme si j'avais peur que tu ne fasses parti que d'un simple rêve, que tu ne sois pas réel.

« - Je suis née à Busan, mais je suis le cadet de la famille, je n'intéressais pas mes parents. »

pourtant moi je voulais qu'il me remarque. Ils étaient jeunes et quand ils était avec mon frère ils étaient si doux, si gentils. Ma mère était belle avec ses cheveux corbeau et ses yeux chocolat, un tout petit visage rond, pur et discret, pourtant si dur face à moi…

« - Tellement qu'ils m'ont refourgué à la bonne de la maison, qui n'était pas plus enchanté qu'eux de s'occuper d'un enfant. »

On peut bien dire qu'elle s'en fichait , malgré qu'elle c'est occupé de moi pendant les neuf premières années de ma vie, on a crée aucun lien, tout était froid entre nous, elle ne me manque même pas.

« - Dans ma famille où le personnelle de mes parent tout le monde se fichait bien de moi, j'aurais disparu qu'il en serait content, enfin s'il le remarquerais déjà. À l'école j'étais dans l'ombre de mon frère et je n'avais pas d'amis. Mais ça au pire je m'en fichait à cette époque vu que j'étais occupé à attirer l'attention de mes parents en étant meilleur que mon frère dans tout les domaines, mais ça na pas marché. »

ils félicitaient que l'aîné quand il faisait des bonnes choses et ils ne me regardaient même pas, comme si j'étais le gamin invisible.

« - Comme ça ne marchait pas, à mes neuf ans il y a eu une grosse bagarre avec mon frère, alors pour me punir ils m'ont envoyé vivre en France chez ma tante. »

Et ils devaient être bien content de trouver une excuse pour se débarrasser de moi.

« - Et j'ai vécu chez elle avec une éducation très strict et même là, je n'ai pas eu d'amis, on me fuyait pour je ne sais qu'elle raison… »

je te serre fort et sens les larmes revenir au galop humidifier mes joues qui avaient pourtant presque fini de sécher du précédent assaut de sanglot. 
 

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Save me

Je restais dans tes bras plus âgée, à compter mon histoire, du moins une parti, je gardais beaucoup de secret encore, des secrets trop gros, trop lourd, pour que, pour le moment, ça passe à travers la barrière de la langue. Je ne pouvais pas les formuler. je savais au fond que tu étais fiable, que je peux te faire confiance... mais c'est des secrets trop fort pour moi, je préfère ne pas les prononcer pour ne pas y penser. Alors, je raconte ma solitude, comment je suis devenu un être solitaire malgré moi. Une des raisons qui explique que je suis devenu aussi froid. Que je ne montre plus mes sentiments, que comme ça, les gens on une raison bien réel de me détester. De ne pas m'approcher. Qu'au fond j'essaie de me protéger, j'ai mit des barrières autour de moi, des murs autours de mon cœur. Je te sentais me serrer de plus en plus fort contre toi et au fond de moi ça me réchauffe, c'est un peu d'amour, d'affection, que je n'ai jamais eu pendant les dix-neuf premières année de ma vie. Les larmes avaient fini par ce tarir doucement, comme asséché par le petit soleil que tu étais, toi mon grand frère que j'ai trouvé ici, que je n'aurais jamais cru avoir.

Je dis plus rien une fois le récit terminer et reste contre toi la tête enfuis dans ton cou qui offre une cachette mon visage au yeux rouge, où les larmes on laisser des traces le long de mes joues pâles. Je t'écoutes m'assurer que tu seras toujours là pour moi et ça me fait chaud au cœur même si au fnd je le savais déjà. Je savais que malgré que je ne suis pas expressif, que même si quand je parle je paraît froid et détaché de tout comme si je prenait rien ni personne au sérieux, ce qui n'est pas le cas, malgré ça tu seras là toujours, du moins jusqu'à la fin des études à poudlard, parce qu'après tu auras sûrement autre chose à faire que de t'enticher d'un gars comme moi.

« - Merci hyung, je t'adore t'es le meilleurs. Après je veux pas te déranger tout le temps… »

Je te serre fort. J'ai conscience qu'il faut que je me débrouille tout seul aussi, mais c'est compliqué quand il y a très peu d'accroche autre que toi. 
 

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