Il n'est pas réellement utile de parler de ton enfance. Tu n'as pas connu ta mère, parce qu'elle a perdue la vie en te donnant la tienne. Oui, morte en couche. Dans ce manoir, dans cette pièce à l'abri des regards indiscret. Il n'y avait qu'elle, et une sage femme. ton père attendait dans le couloir, comme dans l'ancien temps oui, on peut dire ça. Il ne fallait pas que les gens sachent, il ne fallait surtout pas qu'elle accouche dans une clinique moldu. Oh non, c'était impensable, infaisable. La famille Jestakova ne pouvait l'accepter. Ton père s'est battu pour pouvoir te garder, la garder. Tes grands parents ont presque té soulagés de la mort de ta mère. Parce qu'ainsi tu ne connaîtrais pas le côté moldu de ta vie, ou du moins, pas tout de suite. Tu as grandi dans ce manoir, à Paris. Comme un sang pur. Parce qu'il fallait sauver les apparence, parce que les autres sorcier ne devaient pas douter. Douter qu'il puisse y avoir du sang moldu dans cette grande famille de sang purs. C'est donc très tôt que tu as appris la magie et toute ses spécificités. Ton père t'as éduqué du mieux qu'il pouvait. rongé par la solitude. Par la peine. Parce qu'il se sentait vide qu'il disait. Parce qu'elle n'était plus là. Tu ne l'a pas connu, ta mère, mais c'était un peu tout comme, parce qu'il en parlait constamment. Parce que tu as ses yeux, son sourire, sa maladresse. Parce que tu lui ressemble bien trop.

C'est à tes dix ans que tu as déménagé. Parce que ton père occupait un poste important au ministère de la magie, qu'ils avaient besoin de lui encore plus, qu'il ne pouvait plus rester à Paris. Ta nouvelle vie n'a pas été trop différente de l'ancienne. Toujours mélangé à d'autres sangs purs, surtout pas avec des moldus, surtout pas. Tu ne comprenais pas. Tu ne le comprenais. Ton père était d'accord avec tes grands parents, tu ne devais pas être mélangé aux moldus. Et tu ne le comprenais pas. Parce qu'il en avait une, une moldue. Parce qu'il avait eut un enfant avec, toi. Alors pourquoi ? C'était la question que tu posais le plus souvent. Pourquoi. Et il te répétait que c'était comme ça, que c'était mieux. Plus le temps passais moins tu as posé la question, même si au fond de toi, elle était toujours là, bien présent. Bien prenante. Trop peut être. Alors tu bravais les interdits, parce que tu avais cette soif de savoir, cette curiosité, tu avais besoin de savoir ce qu'ils avaient de si différent. Mais ça n'aura pas duré, parce que ton père t'as bien vite capté et remonté les bretelles.

T'avais vingt quatre ans, ton père t'avais traîné à cette soirée. Soirée à laquelle tu n'avais aucune envie d'aller, parce que tu t'en fichais, parce que le beau monde ne t'intéressait pas. Mais tu y est allé. Et tu l'as vu. Elle était là. Elle était belle. Elle était surement plus jeune que toi. Mais ça n'avait aucune importance. Tu avais besoin d'elle. Tu avais besoin qu'elle t'appartienne. En deux minutes de temps elle t'obsédait déjà. Il n'y avait pas d'autre issue pour toi. Elle serait à toi. Tu serais à elle. Et c'est arrivé. Vous ne vous êtes plus lâché. Comme des amants en fuite. Vous vous êtes aimé. Comme des fous. Comme des enfants. Il n'y avait rien pour vous arrêter, pour vous séparer. Inséparables. Insaisissables. Tu étais sur un petit nuage. Votre idylle a duré deux ans. Deux ans cachés. Deux ans à vous aimé à n'en plus pouvoir, à vous retrouver n'importe où, n'importe quand. Elle était pour toi la femme de ta vie. Tu ne te voyais pas sans elle. c'était impossible. Impensable. Et pourtant. Il a fallut que son père vous découvre. Il a fallut qu'il sache pour toi, pour ta mère. Elle est parti. Elle est parti parce que le pression était invivable. Insurmonrtable. Tu as cru que vous y arriveriez. Mais non. Il n'y avait rien qui pouvait la soulager, tout ça était bien trop lourd pour elle. Alors c'était fini.

Tu as tenté. Tu as tout fait. tout fait pour la retrouver. Pour renouer les liens. Mais il était trop tard. Tu ne savais pas pourquoi mais c'était fini. Elle tu fuyait un peu plus chaque jour. Tu as fini par abandonner, mais au fond de toi, elle était toujours là. La seule. Tu as grandit, tu as fait des études, tu as été embauché au ministère par le biais de ton père, d'abord comme assistant puis un peu plus. Tu as tout fait pour passer ton diplôme de professeur. Tu voulais enseigner les défenses contres les forces du mal. Pourquoi. Tu n'en sais rien, vraiment. c'était comme ça. Tu le sentais au fond de toi. Ce serait ta vocation. Et tu as réussi. Oui tu as réussi, tu es devenu professeur, en plus des heures que tu passais au ministère. Puis Poudlard a réouvert ses portes. Et tu as bien sur laissé ta candidature, pour enseigner. Il fallait que tu sois pris. Depuis que les cours ont commencé à Poudlard, tu y es. Tu as réussi à entrer, à être engagé. Et tu mènes ta vie comme tu peux, entre les cours et le travail, ton père. Mais une chose te trouble. Te perturbe. Elle est revenue.