Je le hais, je les hais à un point incroyable. Ils ont brisés mon cœur, brisés ma personne, brisés ma patience. Cette famille idiote, fermée et complètement ignorante. Ils s'amusaient à nous punir moi et elle, ma mère. Comme si c'était notre faute si cet imbécile ne savait pas gardé son truc dans le pantalon. Je n'avais pas demandé à naître ici, demandé à être le fils illégitime. Alors, on mentait, on ne pouvait pas assumer qui j'étais réellement. On me présentait comme l'enfant cadet. Mais, il était difficile d'expliquer pourquoi j'étais métamorphomage. Difficile puisque cela venait de ma véritable mère. Je ne l'avais pas vue depuis des années, je ne l'avais pas vue parce qu'on me l'avait interdit. Les seuls contacts que nous avions étaient lorsqu'elle faisaient des crises à l'hôpital et que l'on annonçait une fois de plus qu'elle était perdue. J'aurais aimé qu'elle ne tombe pas malade, j'aurais aimé qu'elle puisse s'occuper de moi sans avoir appeler ce père qui nous avait abandonné, qui lui avait menti et qui aujourd'hui était incapable d’assumer réellement ses erreurs. Faire partit de la famille Lee, c'était un cauchemar. Un frère aîné qui me prenait pour une serpillière, une belle-mère qui me considérait comme un imbécile, un père qui m'ignorait ou tentait simplement de limiter les dégâts entre moi et le reste de sa famille. Et moi qui les regardaient doucement, silencieusement. J'attendais, j'attendais le moment où je pourrais enfin me venger. Depuis que j'étais enfant, j'avais appris à mentir, j'étais incapable de me présenter sous mon véritable nom, j'étais incapable de dire qui j'étais vraiment. Et même ceux au courant de la vérité passaient le temps à s'en moquer. Alors, j'attendais patiemment le moment où je pourrais les faire plonger, où je pourrait avoir le dessus. Je l'attendais patiemment, silencieux, quand bien même cacher mes émotions était chose quasiment impossible.

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La douleur dans mes muscles, le déchirement de la peau, mon corps entier était en feu. J'entendais encore la brisure du verre de la fenêtre, sentais le sortilège me propulser en arrière. Est-ce que j'allais mourir? Je voyais mon frère aîné, la colère sur son visage, je l'entendais me hurler dessus. Mais qu'est-ce que j'avais fait déjà? Je m'étais levé, je lui avais répondu de se débrouiller seul, que je n'étais pas son esclave et que je ne le serais plus. Il avait sortit sa baguette et j'étais passé par la fenêtre. Ma vision se faisait floue, mais je l'entendais approcher à nouveau. Il allait me tuer, c'en était sur et certains, j'en étais persuadé. Ma baguette, où était ma baguette? Je glissais ma main dans ma poche pour essayer de la retirer mais je n'en avais plus la force. Je le voyais arriver au dessus de moi, lever sa baguette quand une autre voix, encore plus forte, beaucoup plus puissante retentit.

-"Ca suffit!"

Un autre sortilège atteint mon frère qui retombe sur le côté et j'entends les pas de mon père se précipiter vers moi en donnant des ordres aux domestiques d'appeler un ou des médecins, je ne comprenais pas tout. Son visage apparut dans mon champ de vision. Affolé, paniqué, inquiet. C'était la première fois que je le voyais ainsi. Mais c'était trop tard. Il arrivait des années en retard pour me montrer qu'il tenait à moi. C'était trop tard. Je sentais la sensation familière dans mes cheveux et mes yeux. De quelle couleur ils pouvaient être? Sans doute bleues, sans doute. Mais c'était déjà trop tard. Je murmurais.

-"Je te déteste."

Avant de sombrer dans l'inconscience.

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Poudlard. J'avais demandé à mon père de m'envoyer à Poudlard. Je ne voulais plus rester en Corée. Mon avenir, j'allais le construire ailleurs avant de revenir. J'allais apprendre à être moi avant d'être un Lee. Et je pensais que cela n'allait pas se faire si je restais dans ma famille actuellement. Je n'avais théoriquement pas nécessairement la nationalité qu'il fallait pour être admis à Poudlard mais, ma mère, ma véritable mère y avait été. Et la magie connaît la vérité, je suis le fils de cette femme et j'avais reçut une lettre pour y aller. Alors, je m'étais décidé, j'étais partit. J'avais pris le large direction l'Angleterre. Heureusement pour moi, l'accident faisait que mon père m'autorisait tout et n'importe quoi. Je n'en abusais pas, je n'en avais pas besoin. La seule chose dont j'avais besoin c'était d'être loin de lui. Je ne pouvais toujours pas être le fils de ma mère, j'étais considéré comme suicidaire après l'incident puisque la famille Lee avait masqué la vérité pour protéger leur hériter. Mais, j'avais gagné. J'avais gagné le droit de sourire à mon frère en riant parce qu'il savait qu'un seul mot de ma part et il tombait. Je pouvais sourire à cette femme qui était ma belle mère en lui rappelant que l'avenir de son fils tenait entre mes mains. Et c'était parfait. Ma vengeance tomberait un jour, je ne l'oublierais pas. J'avais simplement besoin de grandir plus fort, de devenir puissant par moi-même pour les faire tomber plus tard. J'attendais que mon nom soit prononcer pour m'avancer jusqu'au Choixpeau. Qu'il fouille dans ma tête, si cela lui faisait plaisir. Le bout de tissu tombe sur ma tête et j'entends la voix qui retentit:

-"Gryffondor."

Parfait. C'était parfait.