Nom de famille : Barnes. Prénom(s) Dean James. âge: 22. date et lieu de naissance : 25 décembre 1995, à Oxford en Angleterre. nationalité : Anglaise. origines : Anglaise et coréenne.  orientation sexuelle : Inconnue. statut de sorcier : Sang-mêlé. patronus Berger allemand. épouvantard : Le cadavre de sa petite sœur. don inné : Aucun. année de scolarité: Cinquième année.

Calme Égoïste

Hypocrite Créatif

Ambitieux Manipulateur

Menteur Travailleur

ma baguette est en bois d'ébène, elle mesure 30.5 cm et contient un ventricule de dragon. Mon animal de compagnie est un chat. Et plus tard je ne sais pas ce que je ferai comme métier.

   

Dean est né de l'étrange union de Jieun et d'Elvis Barnes, tous deux nés sorciers. Monsieur Barnes était un homme calme et réfléchi, qui dissimulait en vérité une grande soif de découverte, d'adrénaline. Il travaillait pour la grande banque de Gringotts, située sur le chemin de Traverse à Londres et réputée il y avait plusieurs dizaines d'années jadis d'être impénétrable. Ainsi il n'était pas très souvent au manoir, comparé à sa chère épouse, simple femme au foyer. Mais Madame Barnes, quant à elle, était une femme particulièrement exigeante et conformiste, cachant en elle une douceur refoulée qu'elle avait toujours eu du mal à exprimer. D'après d'innombrables rumeurs, tout ce qui ressortait de l'éducation qu'elle donnait à son fils était mauvais pour lui. Pourtant elle n'hésitait pas à lui faire part de ses idéologies particulièrement poussées en ce qui concernait le monde magique. Et Dean, passant le plus clair de son temps auprès de sa génitrice, ne pouvait qu'y croire, car c'était durant les cinq premières années de sa vie, la seule chose qui le rattachait directement à la magie : tout ce que lui racontait sa mère.
Très jeune déjà, il connaissait l'histoire d'Harry Potter et du Seigneur des Ténèbres sur le bout des doigts, prenant plaisir à la réécouter à chaque fois que Madame Barnes le voulait bien. Mais ce n'était pas tant le héros à la cicatrice qui le fascinait, mais bien le célèbre mage noir. Sa mère le présentait comme un modèle, un chef à suivre, lui et ses idées plus que justes. Elle soulignait sans cesse sa puissance démesurable et ses dons magiques innés, presque divins. Et Dean, émerveillé par l'étonnante faculté de conteuse de la femme, sombra dans l'idée que les sorciers étaient et seront pour toujours supérieurs aux moldus insignifiants.

Au printemps de ses cinq ans, Dean reçut une excellente surprise de sa mère. Celle-ci attendait un enfant, pour leur plus grand bonheur. Un autre enfant allait partager cet immense manoir avec lui. Cet enfant allait pouvoir jouer avec lui et il aurait l'occasion de lui apprendre des choses, comme il l'avait longtemps rêvé. Le petit garçon se donnait toujours à cœur-joie lorsque Madame Barnes lui présentait son ventre rond pour qu'il puisse mieux entendre les coups de pied que donnait son ou sa cadette. Chaque coup que le futur enfant donnait était un compte à rebours, qui à la fin, lorsque le dernier coup serait donné, provoquerait le terme de la solitude du petit garçon.
C'était une fille, que sa mère appela Suzanne et que son père eut tout juste le temps de prendre dans ses bras. Dean, lui, la voyait comme précieuse, intouchable, adorable. C'était sa tendre et charmante petite sœur pour laquelle il aurait déjà tout pu faire. Car, depuis la naissance de la petite, c'était comme s'il redécouvrait sa famille sous un autre angle et qu'il se redécouvrait lui-même. Toute cette attente et toute cette impatience avaient éclos en une délicatesse insoupçonnée, tout en l'honneur de Suzanne.

Mais il fallut que le temps passe, transformant les moments présents en souvenirs, créant de la nostalgie dans le cœur de tous. Alors bien évidemment, il arriva un moment où Suzanne entra pour la première fois en contact avec la magie. Mais elle était encore trop douce, trop frêle et ne parvenait qu'à faire sortir de légères étincelles de son petit corps fragile. Dean l'aidait, à chaque fois qu'il le pouvait. Il lui montrait les gestes qu'il faisait et les tours qu'il connaissait. Mais jamais Suzanne n'arrivait à s'améliorer. Madame Barnes pensait que cela arriverait avec le temps, qu'elle était encore jeune après tout. Ce ne fut que lorsque la petite fille souffla sa dixième bougie, toujours incapable de produire quoique ce soit, que les doutes et la panique s'installèrent doucement dans la bâtisse. Jieun ne pouvait le concevoir, que sa chère et tendre enfant ne soit... qu'une Cracmol.
À l'époque, Dean ne savait pas du tout d'où pouvait provenir ce manque total de magie dans le corps de sa sœur. Il pensait, comme sa mère au début, que cela viendrait avec le temps. Mais au fond, il ne s'en préoccupait pas réellement. Elle faisait partie de la famille, et même si elle était différente, il continuerait toujours à prendre soin d'elle, de la seule amie qu'il ait jamais eu.

Mais Madame Barnes, loin d'être du même avis que son fils, tenta par tous les moyens de la cacher aux yeux des villageois d'à côté, de faire comme si elle n'existait pas. Dean ne comprenait pas les attitudes de sa génitrice, mais ne s'y opposait pas parce qu'il lui faisait confiance. Il finissait même par croire que c'était la bonne chose à faire pour l'instant, tant sa mère avait de l'influence sur lui. Mais il ne voyait aucunement le gouffre qui allait doucement le mener à sa perte.

Le sept juillet deux-mille-dix, alors que Dean allait fêter ses quinze ans à la fin de l'année, un accident terrible survint. Il fit les gros titres du journal local. Suzanne Barnes, tout juste âgée de dix ans, avait été retrouvée morte, noyée dans l'eau gelée de la rivière qui traversait la forêt d'à côté, au sud du village, dans des circonstances qui laissaient penser à un meurtre. En effet, l'autopsie réalisée sur le corps de la jeune fille avait révélé l'existence de traces douteuses d'étranglement au niveau de son petit cou frêle et blanc. Ce jour-là, l'ambiance qui régnait dans le manoir des Barnes n'avait jamais été aussi froide.
Les jours suivants, madame Barnes s'enfermait dans sa chambre, inconsolable et fulminant doucement contre ceux qui s'étaient pris à sa très chère fille. Dean, de sa chambre, entendait ses plaintes déchirantes tout en admirant la jeune décédée sur une des photos qu'il avait volée à sa mère, tout aussi inconsolable. Son immense chambre était complètement en désordre, ravagée par la rage et la souffrance qui s'étaient emparées de son corps d'adolescent. On lui avait arraché un bout de lui-même de la pire des façons qui soit.
Les autorités locales n'avaient pas réussi à trouver le coupable, mais Dean était sûr d'une seule et unique chose. C'est qu'il était moldu.

Depuis ce jour, Dean ne réussit jamais à contenir sa haine envers les moldus, les exécrant comme s'ils n'étaient qu'une mauvaise herbe à détruire. Sa mère était du même avis, trouvant de plus en plus juste et vrai le fait que ces êtres sans magie étaient la cause de tous les problèmes existant sur Terre. Leur douleur commune s'était transformée en animosité complète, déguisant par la même occasion leurs chagrins. Aucun des deux n'arrivait à passer outre, aucun des deux ne s'était plus jamais senti en paix. Ils étaient tous les deux, pour le plus grand bien.

Et ce fut dans cet état d'esprit que Dean fit sa première rentrée à Poudlard.
Le Barnes s'en souviendra toujours, de ces longues tables imposantes défilant devant ses yeux tels quatre rubans noirs déroulés. Il se rappelait avoir retenu son souffle de longues secondes alors qu'il se remémorait les paroles de sa mère. Cette dernière avait été une Serpentard tandis que son père avait été un Serdaigle. Dean pensait alors tout naturellement tomber dans l'une de ces maisons, faisant ainsi la fierté de ses parents. Mais lorsque le Choixpeau magique avait annoncé qu'il deviendrait un Poufsouffle, il ne sut trop pourquoi mais il ne se sentait pas déçu, juste surpris. Il avait senti, quelque part, qu'il n'était pas destiné à ressembler à ses parents, qu'il allait devenir quelqu'un d'autre.
Ses cinq premières années passées à Poudlard lui avaient confirmé de nombreuses choses : cette maison était pour lui et sa mère avait tort d'en avoir honte pour lui. À Poufsouffle, il se sentait comme chez lui, comme jamais il ne s'était senti ainsi au manoir des Barnes. Ses résultats étaient plus que passables, il s'était découvert une passion pour les potions et il ne s'était jamais autant amusé à collectionner les cartes de Chocogrenouilles. Pourtant, sa haine pour les moldus était toujours bien présente et il ne s'était jamais fait prier pour la manifester, notamment envers les nés-moldus. Or cette cinquième année représentait particulièrement bien plus pour Dean. Cette année était censée représenter la première rentrée à Poudlard de sa petite sœur, Suzanne. Dans quelle maison aurait-elle atterri ? Le Poufsouffle ne le saura jamais, et cette seule raison suffisait amplement pour que son animosité n'en fasse que décupler.

pseudo : Lulia. comment t'as atterri ici : Grâce à un topsite ! scénario ou inventé : Inventé. multicompte : Non. que penses-tu du forum Le plus beau et le parfait qui soit.      un mot d'amour pour les futur copains: Prout prout prout !  


   ● Kim Taehyung (V/BTS) ▲ Barnes Dean
   

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